CIPDH au Kirghizistan

La Filiale du Comité International pour la Protection des Droits de l’Homme au Kirghizistan

La mission principale de la Filiale du Comité International pour la Protection des Droits de l’Homme est de promouvoir les initiatives gouvernementales, la participation à des projets sociaux au Kirghizistan et la coopération avec des partenaires régionaux et internationaux dans le domaine de la protection des droits de l’homme.

Selon le Département d’État américain, la République kirghize dispose d’un système de gouvernement présidentiel, adopté en 2021. Le président Sadyr Japarov a été élu en janvier 2021 à l’issue d’élections considérées par les observateurs internationaux comme généralement libres et équitables.

Le ministère de l’Intérieur, qui relève du Président, est responsable de l’application des lois nationales et enquête sur la plupart des crimes. Le Comité d’État pour la sécurité nationale, qui contrôle également le service de sécurité présidentiel, enquête sur certains crimes tels que le terrorisme et la corruption. Le Bureau du Procureur général poursuit tous les crimes. Il arrive parfois que les autorités civiles n’exercent pas un contrôle efficace sur les forces de sécurité. Selon des informations crédibles, des membres des forces de sécurité auraient commis des abus.

Parmi les questions importantes en matière de droits de l’homme, citons des informations crédibles sur : le recours à la torture par les forces de l’ordre et les services de sécurité ; des conditions de détention difficiles et mettant la vie en danger ; arrestation arbitraire; de graves problèmes d’indépendance du pouvoir judiciaire ; ingérence arbitraire dans la vie privée ; de graves restrictions à la liberté d’expression et aux médias, y compris des violences et des menaces de violence contre les journalistes et la censure ; de sérieuses restrictions à la liberté sur Internet ; ingérence dans la liberté d’association, y compris des lois trop restrictives sur le financement et le fonctionnement des organisations non gouvernementales et des organisations de la société civile ; une grave corruption du gouvernement ; le manque d’enquêtes et de responsabilisation pour les violences basées sur le genre ; les crimes impliquant de la violence ou des menaces de violence ciblant les membres de groupes minoritaires et les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexuées ; menaces de violence motivées par l’antisémitisme; des restrictions importantes à la liberté d’association des travailleurs ; et l’existence des pires formes de travail des enfants.

Même si le gouvernement a pris des mesures pour enquêter et poursuivre ou punir les fonctionnaires connus pour avoir commis des violations des droits humains et ceux impliqués dans des activités de corruption, l’impunité des fonctionnaires est restée un problème.